Le hack de la Nintendo Switch bouillonne
La scène du hack est en pleine effervescence sur Nintendo Switch ces derniers jours, et le combat de clocher, en tout bien tout honneur, fait rage entre les hackers de tous bords. Ainsi, plusieurs acteurs, connus ou nouveaux, parmi lesquelles bien évidemment la team fail0verflow, SciresM mais également Kate Temkin, dévoilent leurs travaux et avancées par tweets interposés, dans une sorte de partie de poker bon enfant (ou du jeu du « qui aura la plus grosse », dans un registre plus bas de ceinture).
Tandis que SciresM a annoncé l’exécution de code dans la TrustZone sur firmware 4.x (avec la faille « Déjà vu ») et le développement de son Custom Firmware open-source « Atmoshpère-NX » , Kate Temkin balance quant à elle un Proof Of Concept de hack coldboot au nom bien sympathique de « fusée gelée ». Quant à la team f0f, elle n’aura pas tardé à répondre avec la démonstration d’un Linux avec interface graphique s’il vous plait (non sans manquer d’humour, en répondant au tweet de Kate Temkin depuis ce Linux Switch). La partie de ping-pong semble donc bien avancée, et chacun épie avec attention les avancées des autres, pour répondre dans une escalade de puissance qui ravira le public que nous sommes.
Et étonnamment, tous semblent branchés sur l’emploi de termes français pour nommer leurs hacks. Faut-il y voir une quelconque signification, en voilà une question qu’elle est bonne…
Got some good news (sorry that it takes over a minute for the lennies): https://t.co/hGdPOchTVo
Anyway, I would strongly recommend not updating when new firmwares release.
— Michael (@SciresM) February 16, 2018
I'm super pleased to tease "fusée gelée", @reswitchedteam's proof-of-concept coldboot execution hack– with which we join the growing ranks of those with unpatchable Tegra X1 bootrom bugs.
Quick video of it in action on a Switch: https://t.co/5nJ8E8H6Ox pic.twitter.com/Z7Jk2T9fY4
— Kate Temkin (@ktemkin) February 17, 2018
Code execution is all the rage these days, but can your Switch do *this*? 😉 #switchnix pic.twitter.com/NMnBq61tOM
— fail0verflow (@fail0verflow) February 17, 2018
Le hack Nintendo Switch devrait donc être très dense d’ici peu de temps, ce qui risque fort de déplaire à Nintendo et aux éditeurs. Dans tous les cas, devant l’architecture atypique de cette console, véritable hybride salon/portable tournant sous processeur Nvidia (vecteur d’attaque du hack) équipée d’une multitude de périphériques pour diversifier le gameplay, les développeurs en herbe auront une machine de choix pour créer de petites perles vidéoludiques…une fois bien évidemment qu’un environnement de hack stable aura été mis à disposition du public.
L’avenir du hack Switch semble radieux. L’avenir nous le dira…